La Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (Nouvelle PSP-CI), centrale d’achat de médicament du pays, dément les allégations de détournement de deux millions de comprimés antituberculeux dans ses services, qui auraient été ensuite revendus sur les marchés ivoiriens, selon un rapport d’enquête du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
D’après ce rapport publié par le Bureau de l’Inspecteur général (BIG) du Fonds, il y a 15 jours, le constat a été établi que deux millions de comprimés RHZE, « antibiotiques puissants et essentiels dans le traitement de la tuberculose », représentant quatre mois d’approvisionnement, manquent au niveau de la Nouvelle PSP-CI), et seraient probablement la source nationale de la plupart des ventes illicites sur les marchés locaux.
« Cette information est erronée ; il s’agit plutôt d’une erreur technique de la part des enquêteurs du BIG qui ont mal interprété des données de livraison de janvier 2013 à l’ex-Pharmacie de la santé publique (aujourd’hui Nouvelle PSP-CI) pour aboutir à un gap de 2,157 millions de comprimés », a réagi le directeur général de la Nouvelle PSP-CI, Pr Yapi Ange Désiré, lors d’un entretien accordé, vendredi, à l’AIP à son bureau.
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