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Société

Nahomie : l'animatrice ivoirienne explique finalement pourquoi elle a divulgué les détails de la naissance de sa fille.Nahomie : l'animatrice ivoirienne explique finalement pourquoi elle a divulgué les détails de la naissance de sa fille.

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Tata Nahomi Amoussou Alafé, Animatrice
Tata Nahomi Amoussou Alafé, l'animatrice bien connue, a expliqué sur Défi Média les raisons pour lesquelles elle a choisi de dévoiler publiquement les circonstances de la naissance de sa fille.

« À l'extérieur, des individus malintentionnés n'hésitaient pas à dire à ma fille qu'elle était une enfant adoptée, qu'elle avait été achetée. »

Et qu'elle ne provient pas de mes entrailles. C'est parce que j'ai perdu neuf (9) grossesses avant elle. J'en ai même inhumé deux (2). Ariel a eu une existence de sept jours, tandis que Leïla n'a vécu que trois jours.
Ma fille me donnait toujours son avis en retour. Elle se plaignait également que je ne l'emmenais pas en sortie, que je ne la présentais pas.

Étant donné que notre environnement est si cruel, j'avais le désir de la préserver. Mais pour éviter qu'elle ne finisse par croire ce qu'on veut lui inculquer sous le prétexte que je ne me montre pas avec elle.

J'ai pris la décision de publier publiquement le récit concernant sa naissance. « Et également pour rendre hommage à Dieu pour ce prodige qu'il a réalisé dans ma vie », a partagé Nahomi.

Pour situer le contexte, l'animatrice avait divulgué un récit inédit concernant ses épreuves liées à la procréation.
« Des connaissances, des spectateurs... » Beaucoup m'ont fait subir des persécutions simplement parce que je ne parvenais pas à concevoir un enfant.

Au final, j'ai connu 7 fausses couches et j'ai dû enterrer 2 enfants avant de quitter l'hôpital. ARIEL, qui est né par présentation siège, a survécu 7 jours. Quant à LEILA, qui est née quelques années après par césarienne, elle a vécu 3 jours.

9 grossesses marquées par la maladie et la douleur m'ont conduit à comprendre, par le biais des médecins, que l'espoir d'avoir un enfant n'était plus envisageable.

J'étais à bout de nerfs. Je voulais simplement mettre fin à ma vie... Heureusement que mon mari était présent pour me rappeler qu'il m'aimait, qu'il y ait des enfants ou non.
Vers la quasi-conclusion de la saison de WOZO 2014, j'ai commencé à me sentir mal. Cependant, étant donné ma charge de travail, c'est seulement à la fin de cette saison de vacances sur RTI1 que j'ai réussi à consulter un médecin qui m'a annoncé que j'étais enceinte pour la dixième fois.

À ce moment-là, j'ai dit NON ! Je souhaite procéder à une interruption de grossesse ! Je souhaite mettre fin à cette grossesse qui va encore m'affaiblir, nécessitant une nouvelle hospitalisation avant que je ne perde une autre partie de moi-même.

Mon mari, une fois alerté, a de nouveau pris position pour prier avec moi et me donner du courage. Mais j'étais sous le choc. J'étais effrayé.
Et encore une fois, cerclage, hospitalisations, maladie, tout était identique à ce que l'on a connu lors des grossesses précédentes. Je n'y croyais plus du tout. J'ai pensé : « TU ES MAUDITE, TU VAS DE NOUVEAU PERDRE CET ENFANT ».

Cependant, DIEU n'avait pas encore prononcé son dernier mot. Mes proches, ma famille et de véritables amis se relayaient à mon chevet pour prier à mes côtés et me stimuler.

Par chance, mon gynécologue suivait une formation en France à la même période. Le docteur KOUROUMA a donc eu l'opportunité de m'accompagner au sein de l'hôpital où il était en formation avec les dirigeants de l'établissement.

Dans un état de maladie, admise à l'hôpital et physiquement altérée, les yeux rivés au ciel, tout ce que je pouvais prononcer était : « SEIGNEUR PARDONNEZ, AIEZ PITIÉ DE MOI ».

  SEIGNEUR, AIEZ PITIÉ DE MOI, JE VOUS EN SUPPLIE. ACCORDE-MOI CETTE FOIS D'AVOIR UN ENFANT, S'IL TE PLAÎT.

Et lorsque finalement, étant donné ma condition et celle du nourrisson, les docteurs m'ont annoncé qu'ils étaient contraints d'accélérer l'accouchement, j'ai eu l'impression que ma vie était en danger.

Tandis que l'équipe pédiatrique se tenait prête avec une couveuse, la petite ALAFÉ MARIA NOADIA a émis des cris perçants. « Elle est née prématurée, mais en parfaite santé, n'ayant même pas nécessité de séjour en couveuse... »

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