Sory Diabaté n’est pas content de la position de Jacques Anouma dans le conflit qui oppose la Fédération ivoirienne de football (FIF) à un certain nombre de clubs et groupement d’intérêts réunis au sein du GX. Le premier vice-président de l’instance fédérale rend même l’ancien président responsable de cette querelle de clocher.
« Après notre élimination du mondial 2018 par le Maroc, c’est quand Jacques Anouma a fait sa sortie que tout s’est déclenché », a-t-il signifié aux journalistes ce mercredi 11 avril en marge d’une conférence de presse au siège de la FIF à Treichville (Abidjan).
Et de poursuivre : « Il a l’obligation de réserve. Quand on a été président d’une fédération, il y a des choses qu’on ne doit pas dire. En tant que président d’honneur, il doit nous approcher, attirer notre attention sur ce qui ne va pas et nous conseiller. »
Tout comme Anouma, Sory Diabaté pense que Me Roger Ouégnin, PCA de l’Asec Mimosas et Luc Aduo, président du Stade d’Abidjan doivent avoir une autre posture que celle de dissident.
« Quand ils commençaient à gérer notre football, moi je n’étais pas encore là. Ils doivent donc plutôt arranger quand ils constatent que nous allons à la dérive. Leur rôle n’est pas d’être dissidents », a-t-il souhaité.
Par ailleurs, Sory Diabaté regrette d’être contraint de parler de Jacques Anouma qui a été son patron.
« Je ne veux pas parler d’Anouma parce que j’ai travaillé avec lui. Ça me gêne vraiment de parler de lui. Mais j’en parle parce que vous me posez la question », a-t-il justifié.
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