De plus en plus, les femmes africaines démontrent bien leur détermination à briser les barrières relatives à certains corps professionnels liés au genre. Voici l’histoire de cette femme qui symbolise cette nouvelle génération de femme africaine. Il s’agit d’Irene Koki Mutungi qui s’illustre comme la première femme commandant de bord sur le continent africain. Originaire du Kénya, Irene Koki Mutungi est également la fille d’un pilote.
Irène Koki a depuis son enfance nourri l’ambition de succéder à son père. Aujourd’hui au grade de Capitaine elle est commandant de bord sur un Boeing 787 pour la compagnie aérienne Kenya Airways et le ciel n’a pas de secret pour elle. Tout petite, Irene Koki Mutungi regardait son père piloter des Boeings. « J’ai commencé à voler en 1993 Lors de mes premiers cours de pilotage. Je me souviens avoir volé avec mon père à Londres quand j’avais huit ans et je me suis assise avec lui dans l’habitacle durant tout le trajet. Depuis, je savais que c’était ce que je voulais faire », a-t-elle indiqué.
La Kenyane ne cache pas qu’elle a beaucoup bénéficié des conseils et du soutien de son père qui est aujourd’hui fière d’elle. A l’âge de 17 ans, elle débute sa formation à l’école de vol d’Oklahoma City en parallèle aux activités académiques.« Tous les six mois, je passe par une formation très rigoureuse. Et je pense remettre ça. Durant la formation, il nous a été donné toutes sortes de leçons concernant les situations d’urgence, en nous exposant à des scénarios difficiles que l’on peut éventuellement intervenir lorsqu’on est en poste comme pilote, et l’on est rôdé sur la manière d’y faire face », a-telle indiqué.
Malgré les problèmes rencontrés durant sa formation, Kiko a réussi à gravir les échelons. Loin d’être complexée, elle entretient une relation cordiale avec ses collègues. « Je suis à l’aise dans ce que je fais, que ce soit durant les heures de travail tardives, les jours de congés et mes heures de travail, tout se passe bien pour moi. Je ne peux pas travailler dans un environnement structuré, bien que l’industrie du transport aérien est structuré à sa manière », explique-t-elle. Ce modèle pour la jeunesse africaine, ne compte pas quitter le monde aéronautique même à sa retraite. Comme son père qui est aujourd’hui consultant, Irène Koki Mutungi souhaite passer le reste de ses jours à gérer les transports aériens.
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