Invité mercredi au Quai d’Orsay par le Syndicat des chocolatiers et confiseurs de France, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly a appelé les membres de cette organisation à mobiliser les ressources financières nécessaires à une économie cacaoyère durable en Côte d’Ivoire.
Présent à Paris dans le cadre de la Journée mondiale du cacao et du chocolat qui se déroule du 2 au 10 octobre, le ministre Sangafowa a indiqué que cet événement donne l’occasion aux parties prenantes de confirmer leurs engagements et surtout de dire comment ils comptent les tenir, rapporte une note d’information de son département transmise à l’AIP.
A la tribune du Syndicat du chocolat, le ministre a, une fois de plus, évoqué la répartition déséquilibrée des richesses créées dans la chaîne des valeurs du cacao.
Il a insisté sur l’impact de ce déséquilibre sur l’exploitation inconsidérée des ressources naturelles dont les forêts, tout en évoquant les solutions envisagées portant notamment sur les engagements des pouvoirs publics en vue d’adresser cette problématique dans le premier pays producteur de l’or brun.
Ces solutions sont relatives, entre autres, à la politique de l’agriculture « zéro déforestation » annoncée par le Président Alassane Ouattara à l’ONU, à la politique forestière ainsi qu’au nouveau Code forestier (agroforesterie).
Sangafowa Coulibaly a rappelé l’engagement de la France dans la lutte contre le changement climatique (COP21/ One Planet Summit), la stratégie de lutte contre la déforestation importée, de même que des engagements pris par des privés (contributions ou financements des politiques publiques, transmission aux producteurs d’une meilleure partie des richesses créées, création de richesses nouvelles pour les producteurs…).
Avec plus de 1,7 million de tonnes de fèves de cacao commercialisées, la Côte d’Ivoire occupe la première place des pays producteurs, représentant plus de 40% du marché global.
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