Les financements alloués à la lutte contre le changement climatique par les six plus grandes banques multilatérales de développement (Bmd) ont encore progressé en 2017, pour atteindre 35,2 milliards de dollars (près de 20.000 milliards Fcfa), soit une hausse de 28% par rapport aux 27,4 milliards de dollars (près de 15.000 milliards Fcfa) en 2016, indique un rapport de la Banque mondiale.
Selon le rapport conjoint publié par les Bmd, 79% de ces financements, soit 27,9 milliards de dollars, ont été consacrés à des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à ralentir le réchauffement planétaire.
Les 7,4 milliards de dollars restants ont été investis dans des projets d’adaptation qui aident les pays émergents ou en développement à faire face aux conséquences du changement climatique (précipitations inhabituelles, aggravation des épisodes de sécheresse, événements météorologiques extrêmes, etc.).
Le rapport indique que ces chiffres sont détaillés dans un document qui combine les données des six Bmd. Il s’agit de la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale (Banque mondiale, Ifc et Miga). Ces institutions représentent la grande majorité des financements multilatéraux pour le développement.
Selon le rapport qui présente des données ventilées par type d’instrument financier, 81% de la totalité des financements des Bmd pour le climat ont consisté en des prêts d’investissement. Pour le reste, il s’agit de prêts à l’appui de réformes, de dons, de garanties, de participations et de lignes de crédit.
L’Amérique latine, l’Afrique subsaharienne et l’Asie de l’Est-Pacifique sont les trois premières régions bénéficiaires de ces financements, indique le rapport qui fournit également les montants alloués à chaque pays.
Si les financements pour le climat ont connu une forte progression, c’est parce que le changement climatique constitue un défi toujours plus pressant.
Il faut rappeler que les appels en faveur de la mobilisation de financements urgents pour la lutte contre le changement climatique étaient notamment au cœur du One Planet Summit organisé à Paris en décembre 2017, deux ans après la signature historique de l’accord de Paris.
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