Lyon : Le grand-père récidiviste agresse sexuellement son petit-fils, il passera Noël en prison

Son précédent séjour en prison n’a semble-t-il en rien calmé ses pulsions pédophiles. Mardi, un sexagénaire, domicilié à Genay, près de Lyon, a été condamné à quatre mois de prison ferme et à cinq ans de suivi sociojudiciaire pour avoir agressé sexuellement son petit-fils, alors âgé de 14 ans, relate Le Progrès.

Ce grand-père avait déjà été condamné par le passé pour s’en être pris à son propre fils, handicapé, l’un de ses neveux et un collègue de travail. Si bien qu’à chaque réunion de famille chez ce papy ultra-déviant, sa fille avait pour mission de le surveiller pour éviter toute récidive.

Des caresses, une agression sexuelle dans la piscine

Lors d’un repas de Noël en 2015, le grand-père a pourtant échappé à la vigilance familiale et avait réussi à s’en prendre à l’un des enfants de la famille. Il s’était alors assis à côté de l’adolescent et lui avait caressé l’entrejambe. Quelques mois plus tard, alors que son petit-fils se baignait dans la piscine lors d’une nouvelle réunion de famille, le sexagénaire l’avait rejoint dans l’eau, avait retiré le maillot de son petit-fils et avait mis le sexe de l’adolescent dans sa bouche.

La défense accuse le jeune homme d’avoir tout inventé

A la barre du tribunal correctionnel où il comparaissait mardi, le grand-père n’a rien dit face à ces accusations, se contentant de sourire à sa tribu, divisée depuis que le petit-fils a porté plainte. Seul. Comme une partie de sa propre famille, l’avocat de la défense l’a accusé d’avoir tout inventé, indique le quotidien régional. Mais l’adolescent, dont les déclarations n’ont jamais varié, a répété à la barre les actes sordides perpétrés à son encontre par son grand-père récidiviste.

Convaincu des dérives sexuelles du sexagénaire et de l’authenticité du témoignage du jeune garçon, le tribunal a prononcé une peine lourde, en raison de la « dangerosité manifeste » du prévenu. Ce dernier a été incarcéré à l’issue du procès et passera donc Noël en cellule.