Depuis l'élection de Donald Trump et les menaces d'expulsions de millions de sans-papiers, des villes de plus en plus nombreuses prennent position. Des maires et des chefs de police annoncent qu'ils n'aideront pas les forces fédérales, au risque de représailles annoncées par le président élu. Le maire de Chicago, celui de New York, le chef de la police de Los Angeles.
Les élus sont de plus en plus nombreux à rejeter toute mesure d'expulsion des sans-papiers de leur commune. Ils affirment aujourd'hui qu'ils protégeront leurs administrés en refusant de participer à une décision jugée immorale. Donald Trump a pourtant promis de punir les récalcitrants en coupant, pour ces « villes sanctuaires » tous les financements fédéraux. Javier Gonzales, maire de Santa Fe au Nouveau Mexique, estime que ses principes sont plus importants que des coupes budgétaires.
« On trouvera le moyen de s'en sortir. Mais je ne participerai pas à la séparation des familles en aidant une force d'expulsion fédérale, alors qu'ils détruisent nos communautés. C'est leur responsabilité et c'est leur devoir de régler le problème de l'immigration. » Ce sont des positions de principe.
Car rien ne dit que Donald Trump mettra ses menaces d'expulsions de masse à exécution. Les premières déclarations du président élu promettent de commencer par la déportation des criminels, estimés à 2 ou 3 millions. Mais les édiles sont confrontés à leurs administrés angoissés, et un regain d'actes racistes, c'est ainsi qu'ils expliquent leur volonté de rendre publique leur décision.
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