Côte d’Ivoire / Le ministre Adama Kamara lance les projets conjoints AGRIDOM et JLMP action

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, a lancé mardi 21 juin 2022 à Abidjan, le projet conjoint AGRICOM et JLMP action,  en vue de promouvoir une gouvernance efficace de la migration de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire et en Afrique.

L’objectif de ce lancement conjoint est de présenter les initiatives de l’Organisation du travail (OIT) sur les questions de migration de main d’œuvre en Côte d’Ivoire.

Pour le ministre, Kamara, ce lancement à Abidjan est « une marque de reconnaissance des actions du gouvernement dans le domaine du travail décent et de permettre aux populations vulnérables migrantes, de bénéficier de la « couverture sociale robuste », notamment la couverture maladie universelle ainsi que le régime social du travail indépendant.

Pour lui, ces projets vont permettre à ces populations, « d’avoir au soir de leur retraite, une pension de retraite et de bénéficier d’une pension par capitalisation. »

Le directeur du Bureau Pays de l’OIT, pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, Frédéric Lapeyre, a pour sa part fait savoir que  le projet AGRIDOM va faciliter l’enregistrement des travailleurs migrants vulnérables, domestiques et ceux du secteur agricole, afin qu’ils soient couverts par l’assurance maladie.

Il a souligné que ce projet pilote concerne les zones urbaines et rurales, qu’il vise aussi à renforcer les capacités des structures étatiques, afin d’améliorer les mouvements de main d’œuvre des travailleurs sur le continent africain.

Pour la Côte d’Ivoire, le Burkina et la Guinée, c’est un montant de un milliard 500 millions Fcfa qui est alloué au projet AGRIDOM, a précisé l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin.

« Le Programme conjoint de migration de main d’œuvre, est mis en œuvre par,  l’OIT, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Union Africaine, a pour but « de renforcer la gouvernance efficace et la réglementation de la migration et la mobilité de la main-d’œuvre, afin d’améliorer le développement durable, la croissance économique inclusive et l’intégration régionale du continent africain », précise-t-on.

Ces projets sont financés par la coopération Suisse dans le cadre de leur stratégie de coopération internationale 2021-2024, dont la migration de la main d’œuvre est un thème prioritaire.