Après la parution dans la presse ivoirienne de ses propos et les interprétations qui ont suivi, Francis Wodié a tenu à faire quelques précisions dans un communiqué que nous vous laissons lire.
1) A l’occasion de la cérémonie de remise « des Mélanges dédiés au Doyen Francis Wodié », le mercredi 22 Juin 2016, j’ai, achevant mon propos, indiqué que « je garde, à présent, le silence ! Puisse le silence nous garder tous ».
Je découvre, le lendemain, que certains journaux m’ont fait dire que je garde, désormais, le silence, certains en déduisant mon intention de me taire relativement à la Constitution – dont l’élaboration ou la révision ne laisse pas de préoccuper, légitimement, nombre d’ivoiriens.
2) Après m’être interrogé, j’ai décidé, pour ne pas m’exposer, davantage, aux interprétations et supputations, de procéder à cette mise au point.
A l’attention de tous ceux, de bonne foi, qui ont pu être induits en erreur, je précise que cette expression : « je garde à présent (et non désormais) le silence …», ne pouvait et ne peut se rapporter qu’à la dite cérémonie.
3) Ayant une claire conscience de mes droits et devoirs, je ne puis, en aucune manière et pour quelque raison, m’engager, d’avance, à me taire sur les questions d’intérêt national.
4) En parfait accord avec moi-même, je parlerai ou j’agirai, selon les situations et les circonstances, le tout à mon seul jugement, dans le sens de ce qui m’apparait être le bien de la collectivité.
5) Telle est ma liberté ! Telle est ma responsabilité !
II) A propos de l’interview accordée par le journal ‘’l’Inter ‘’ à un illustre inconnu dont le titre de gloire est « d’être l’ami d’enfance de Gbagbo Laurent ».
1) Je ne connais pas ce monsieur ; je ne lui ai jamais parlé, lui non plus ; et je me réjouis d’en avoir été préservé.
2) Les propos diffamatoires * tenus par cet individu, que le journal l’Inter, non sans légèreté, a bruyamment annoncés et ensuite diffusés, en ce qui me concerne, demandent à être étayé de preuves irréfutables.
3) A défaut de quoi, je me réserve d’engager une action en justice, pour diffamation, tant contre l’un, l’auteur de l’interview, que l’autre, le journal l’Inter qui ne sait pas fait faute de diffuser ces propos aussi mensongers qu’infamants.
*A propos de Kragbé Gnangbé, voir mon ouvrage « Mon combat pour la Côte-d’Ivoire NEI/CEDA, 2010 pp 108-110 », pour faire cesser cette affabulation.
Abidjan le 27 Juin 2016
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