La sortie des pays africains de la zone monétaire du Franc CFA n'est plus « une option pour eux. Mais, une nécessité vitale, logique et historique», a affirmé, samedi à Abidjan, l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République ( Lider) .
Invité de la deuxième ''journée mondiale'' de sensibilisation contre la monnaie coloniale (FCFA) initiée par l'ONG «urgence panafricaniste», Mamadou Koulibaly a entretenu l'auditoire autour du thème: « Sortir du franc CFA et créer une nouvelle monnaie: principes et conditions».
Pour lui, la décolonisation de la zone monétaire ne « signifie pas qu'on sera malheureux», expliquant que la zone franc ne défend essentiellement que les intérêts de la France. «Il y a eu une douzaine de dévaluations du franc français jusqu'à la création de l'Euro en 1999. Mais rien ne change pour le franc CFA. C'est totalement arbitraire», s'est-il offusqué.
Comparant la qualité de vie et l'indice de pauvreté dans les pays africains sortis de la zone franc comme le Maroc, l'Algérie la Tunisie à celui des pays africains restés dans la zone franc, M. Koulibaly a estimé que les premiers cités sont mieux logés que les seconds.
« Pourquoi selon les statistiques, les bailleurs de fonds investissent majoritairement dans les pays africains hors de la zone franc si tant est que c'est notre zone qui est bien organisée ? », s'est interrogé le Professeur d’université.
Relativement aux conditions et aux principes de sortie du franc CFA, le conférencier a indiqué que les textes fondateurs de la zone franc le prévoient notamment, le pacte colonial, le traité de l'Union économique et monétaire ouest africaine... « Ce sont les chefs d'Etats qui peuvent dénoncer et impulser la sortie du franc CFA. Si vous voulez sortir de la zone franc donc, mettez au pouvoir des présidents qui veulent qu'on sorte de cette servitude monétaire», a-t-il encouragé...Lire la suite sur Apanews
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