Je voudrais vous dire que rien n’a changé et nous aussi n’avons pas changé. Cela voudrait dire que nous continuons de ne pas reconnaître l’élection présidentielle qui s’est déroulée et ses résultats. Cependant, il s’agit de deux pouvoirs bien différents, séparés et indépendants, au regard de notre Constitution.
Les élections législatives se déroulent localement. La chose à laquelle l’opposition tient le plus, c’est que les Pv du Bureau soient considérés comme preuves, quel que soit le climat, quel que soit ce qu’ils veulent faire. De toutes les façons, nous n’avons pas le choix. Cela a été dit dans les propos liminaires. Nous ne devons pas concéder tous les pouvoirs au Rhdp.
Donc, nous n’avons pas le choix. Ce sont des pouvoirs séparés. Nous voulons prendre celui-là et nous avons les moyens de le prendre. Nous sommes majoritaires et nous allons le démontrer. Faut-il aussi le savoir, nous allons pour démontrer que le pouvoir en place est un pouvoir minoritaire.
Nous avons le devoir de le prouver à la communauté nationale et à la communauté internationale. Les élections législatives nous donnent cette occasion et nous ne devons pas la rater. Sinon, rien n’a changé. Nous allons expliquer à nos militants que nous avons perdu une bataille mais nous n’avons pas perdu la guerre. Comme nous sommes des hommes de paix, je ne dirai pas guerre c’est comme si nous sommes dans une compétition de football. Nous avons perdu le match-aller et au match-retour, nous voulons leur filer 5 à 0. Comme ça, on saura qui est majoritaire en Côte d’Ivoire. On va l’expliquer à nos militants et ils vont nous comprendre. C’est un processus. On a affaire à des gens qui s’accrochent au pouvoir mais nous allons continuer jusqu’à ce qu’ils lâchent le pouvoir parce qu’ils sont minoritaires.
La seule façon de rendre hommage aux Ivoiriens qui sont morts, c’est de remporter ces élections législatives. C’est pour eux qu’on fait ça. Il faut qu’on remporte des élections pour tous les Ivoiriens en exil et en prison. Nous avons le droit de relever ce défi et nous allons le relever, unis. On ne va pas montrer notre stratégie mais pour convaincre nos militants, nous sommes obligés d’expliquer les choses. Il n’y aura pas, officiellement, un candidat de la Coalition de l’opposition que le président Henri Konan Bédié préside contre un autre candidat. Il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition. On ne va pas se combattre, on sera ensemble.
On sera tous derrière le candidat qui sera choisi, pour ne pas qu’il y ait des triangulaires. Si vous voyez un indépendant quelque part, c’est qu’il n’est pas chez nous. C’est que c’est un faux indépendant envoyé par le pouvoir faire diversion.
Pour nous, tous les indépendants sont Rhdp. il n’y a pas d’indépendant chez nous.
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