« Dans cette nouvelle CEI, les différents partis politiques sont en minorité par rapport à la société civile. Il faut qu'on leur donne le quitus de la confiance pour leur permettre de réaliser au mieux leur mission. Il faut les apprécier à l'oeuvre et non faire des commentaires d'intention dès le début », a encouragé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d'un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.
Lundi, les membres de la nouvelle CEI ont procédé à l'élection du bureau de cette institution.
Une élection qui a porté à la tête de cette institution électorale, le magistrat hors hiérarchie Coulibaly Kuibiert Ibrahime ( représentant du Conseil supérieur de la magistrature ) au détriment de Marguerite Yoli Bi Koné issue de la société civile.
Des partis d'opposition ont aussitôt critiqué l'élection de M. Coulibaly à la présidence de la CEI dénonçant une institution aux ordres de la coalition au pouvoir.
« Nous nous sommes en dehors des appréciations politiques. C'est une institution en laquelle, il faut que les différents acteurs aient confiance », a invité M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.
Le gouvernement ivoirien a réformé la CEI en application des recommandations de la cour africaine des droits de l'homme et des peuples.
Le nouveau président de la CEI, Coulibaly Kuibiert Ibrahime a pris fonction officiellement ce mercredi après une passation de charges avec son prédécesseur Youssouf Bakayoko.
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