Gadji Céli, actuellement en exil en France, a participé à la réalisation d’une œuvre musicale qui fustige de façon radicale, la gestion du Président au pouvoir, Alassane Ouattara. Tout ceci, dans une chanson intitulée « Gbagbo Kafissa», qui signifie en malinké « Gbagbo ou rien ». C’est Abou Galliet, l’auteur principal de l’œuvre qui démarre les hostilités avec ces propos : « Monsieur le Président, tu nous avais promis que si tu devenais président, tout allait changer. Depuis que tu es Président, tu ne fais que nous pourchasser et nous emprisonner ».
Puis Gadji Celi intervient : « Monsieur le Président, je ne suis pas salarié, je n’ai pas payé mon loyer et tu veux noyer mon foyer. Je vis dans sicobois, tu vois ! La pauvreté nous côtoie, tu envoies les bulldozers en convoi…si vous voulez tuez-nous, emprisonnez-nous mais on préfère Gbagbo ». Galliet revient à la charge : « Sans Gabgbo, il n’y aura jamais de paix en Côte d’ivoire. On casse des maisons, on emprisonne des étudiants…des factures qui augmentent, sans que personne ne dise mot. On nous parle d’émergence ».
« Croissance à deux chiffres, pays émergent, on ne gagne pas à manger, on a faim. Tous nos ponts sont à péage, les sociétés privatisées…on parle de sécurité assurée, pourtant les braquages sont autorisés. Dans ça les microbes vont nous tuer. La justice des vainqueurs, c’est ça ta devise. Il n’y a pas de détention provisoire. Aujourd’hui, je suis zouglou, je vais dénoncer, je n’ai pas insulté quelqu’un, je ne fais que chanter », conclut Gadji Céli dans la chanson.
4 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (14:58 PM) Ivermatin est il devenu fraternitematin ? C'est vrai que ce journal en ligne caresse le pouvoir et c'est son droit mais traduire dangereusement une expression connue de tous alors là c'est graveAnonyme
En Novembre, 2016 (15:40 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (07:28 AM) Quand on manque d'idées on devient violent chère diamant noireParticiper à la Discussion
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