Le pouvoir reviendra-t-il au PDCI dans le cadre de l’alternance en 2020 ? Cette préoccupation du parti de Bédié, le sociologue Francis Akindès affirme que les militants du vieux parti en Côte d’Ivoire en doutent fort. « Les militants du PDCI ont le sentiment que la promesse n’est pas faite formellement que 2020 va permettre leur arrivée aux affaires. D’ailleurs, le président Alassane lui-même dit qu’il passera le pouvoir au meilleur. Mais c’est quoi le meilleur ? Vous comprenez la tension qui peut être entre ces deux mouvements supposés co-animer dans une alliance », a dit Akindès sur RFI, mercredi 5 avril 2017, en tant qu’Invité Afrique de Christophe Boisbouvier.
Et, selon lui, les dernières nominations au sommet de l’Etat ne font que renforcer les doutes du PDCI. Par exemple celle de Gon Coulibaly. « C’est tout cela qui en rajoute à la suspicion. Nommer un Premier ministre sorti des rangs du RDR en rajoute au doute à l’intérieur du PDCI ». Et aussi celle de Duncan au poste de vice-président qui ne rassure pas « Tout le monde connaît les tendances non politiques de M. Kablan Duncan. Il est très technique, très peu politique ».
Ce soupçon d’être driblés par le RDR, bien que les cadres du PDCI l’exprime au président Bédié, l’interviewé affirme que le président du parti ne les soutient pas. Il assure qu’il y a un décalage entre eux. « La parole est libérée. Les cadres s’expriment mais le chef ne tranche pas. Ils ont le sentiment de ne pas être défendus dans leur position par le chef ».
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