Vendeuse de tomates, Bamba Affoué, a confié mercredi 18 novembre 2020 à l’AIP, qu’avant la crise, “le transport d’un sac de tomates s’élevait à 500 FCFA.
Aujourd’hui, à cause de la crise et du blocus des voies dus à la désobéissance civile, nous payons 2000 FCFA par sac sans compter le prix d’achat de la marchandise elle-même”.
En ce qui concerne l’oignon, dame Affoué vendait 10 sacs, mais elle n’en vend plus qu’un seul désormais.
Même son de cloche chez Kouadio Patricia, veuve et vendeuse d’ignames, qui en plus de pleurer la mort récente de son mari, s’inquiète pour l’avenir de son activité commerciale pour la scolarisation de son enfant.
Pour leur part, les vendeurs de viande sont unanimes sur le fait que “tout est au ralenti”.
Pour ne pas laisser leurs activités péricliter, ces opérateurs demandent que les autorités régionales et nationales s’accordent et trouvent un terrain d’entente pour leur permettre de retrouver le rythme de croisière de leurs activités.
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