Des étudiants de l’université Péléforo Gon Coulibaly attendent d’être traduits devant la commission de discipline suite à des violences ayant entraîné des blessés dont deux graves ainsi que l’atteinte à l’honneur des enseignants.
Les 15 et 16 octobre, des étudiants se réclamant du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) ont manifesté violemment au sein de l’université de Korhogo, pour demander l’intervention de la présidence de l’institution dans la libération de leurs camarades incarcérés pour « séquestration et coups mortels » depuis juin à la prison civile.
Ces manifestations « d’une violence inouïe », selon le Pr Coulibaly Adama, président de l’université Gbon Coulibaly, ont occasionné deux blessés graves et des voies de fait (menaces et injures) sur trois enseignants.
Réuni en session extraordinaire jeudi, selon Aip, le Conseil d’université a condamné ces actes d’agression « inadmissibles » ayant provoqué l’arrêt des cours et des examens depuis mardi.
« Le conseil fait savoir (…) que les auteurs de ces agressions, nommément identifiés, seront traduits en commission de discipline et punis à la hauteur de leurs actes dans les plus brefs délais », a indiqué la secrétaire générale adjointe de l’université, Mme Kouassi Madeleine, dans une déclaration faite lors d’un point de presse vendredi.
Le Pr Coulibaly Adama qui préside le Conseil de l’université, a annoncé, face à la presse, que l’incarcération des étudiants est un fait de droit commun qui relève du tribunal et non un fait académique ni pédagogique.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article