L'autonomisation des femmes constitue l'un des points déterminants pour accélérer la baisse de la fécondité, a estimé mercredi à Abidjan la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba .
‘’Nous sommes persuadés que l'autonomisation des femmes et des filles constitue l'un des points déterminants dans les politiques publiques pour accélérer la baisse de la fécondité’’, a-t-elle estimé lors du '' lancement de la campagne de communication pour un changement social et comportemental en vue de l'autonomisation des femmes et du dividende démographique''.
«L'autonomisation suppose la pleine réalisation des droits afin de permettre aux femmes d'avoir un accès équitable aux ressources et aux opportunités, exprimer leur potentiel et participer davantage au processus de développement », a-t-elle expliqué en présence de plusieurs premières dames d'Afrique de l'ouest et du sahel.
Poursuivant, Mme Kaba a exprimé sa gratitude aux premières dames africaines pour leur ‘’implication dans la quête du dividende démographique, gage de l'émergence économique de nos pays’’.
La première dame ivoirienne, Dominique Ouattara et ses paires de l'Afrique de l'ouest et du sahel, se sont engagées à leur tour, « à placer l'autonomisation sociale et économique des femmes, des adolescentes et des filles au niveau des priorités de nos agendas individuels et collectifs ».
Au-delà, la déclaration commune des premières dames, qui a sanctionné cette rencontre, traduit entre autres, l'engagement de celles-ci à « soutenir le travail visant à créer un environnement favorable pour accélérer la transition démographique dans la région du sahel et au-delà en soutenant la mise en œuvre de la campagne de changement social et comportemental au niveau national et régional, et servir de modèles sur toutes les questions liées à l'autonomisation de la femme et des filles dans nos pays respectifs ».
Avant le lancement de cette campagne de communication régionale pour un changement social et comportemental en vue de l'autonomisation des femmes et du dividende démographique, les premières dames de l'espace ouest africain et du sahel ont réfléchi durant deux jours dans la capitale économique ivoirienne autour de la problématique de la lutte contre les violences, la traite et l'exploitation des enfants.
Au sortir de ce conclave, les épouses des chefs d'État ouest-africains se sont notamment engagées à « faire le plaidoyer en faveur de l'école obligatoire, gratuite et de qualité jusqu'à 16 ans dans leurs pays respectifs ».
Société
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article