La paix est définitivement revenue dans le Bounkani. Après les violents affrontements entre les lobi et les peulhs occasionnant des pertes en vie humaine, de nombreux déplacés et des dégâts matériels, les populations ont réappris à vivre ensemble dans cette localité. Le week-end dernier, Hien Philippe, président du Conseil régional y a effectué une mission pour constater le retour de la cohésion sociale.
Au terme de cette visite, il s’est réjoui qu’il n’y a plus d’« actes meurtriers et de vandalisme ». « Nous sommes heureux de voir que nos parents ne se regardent plus en chien de faïence. Les populations ont compris, accepté et adhéré totalement au bien-fondé du vivre ensemble qui est le socle de développement », les a-t-il salués. Toutefois, il a assuré que la sensibilisation doit se poursuivre pour que « pareille crise ne survienne plus ».
À l’en croire, le progrès de sa localité doit se faire avec la diversité ethnique et culturelle. « Nous devons comprendre qu’aucun peuple ne prendre le pas sur un autre. C’est plusieurs peuples qui vivent ensemble et c’est ce qui fait la richesse de cette localité. Que personne ne pense être meilleur qu’un autre que personne ne pense être au-dessus d’un autre et que personne ne se dise qu’un peuple pourrait être l’esclave d’un autre peuple », a-t-il galvanisé avant de promettre de rester dans la dynamique de développement amorcé depuis son élection en 2013.
Le président du Conseil régional de Bouna s’est engagé, dit-il au regard de son bilan satisfaisant à mi-parcours positif (20 écoles primaires, 12 pompes villageoises, des centres de santé construits et réhabilités, des routes réhabilitées, etc.). À construire plusieurs autres infrastructures pour l’amélioration des conditions de vie de ses populations.
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