Serge Aurier, le joueur ivoirien du PSG, sera face aux juges ce lundi matin pour répondre des accusations de "violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique". L’affaire remonte en mai 2016. L’international ivoirien avait été accusé par des policiers de les avoir agressés, suite à une interpellation au cours d’un contrôle de routine.
Le joueur et des amis venaient de sortir d’une boîte de nuit, dans le sillage des Champs-Elysées. Par la suite, Aurier a été arrêté et gardé à vue pendant 24 heures. En effet, selon la version des policiers de BAC, peu avant six heures du matin, ils procèdent à un classique contrôle d’une Porsche Cayenne qui était mal stationnée et bloquant la circulation. Ils affirment qu’alors que le conducteur du 4X4 s’est soumis au contrôle sans protester, Serge Aurier a refusé de descendre du véhicule.
"Vous êtes qui pour me contrôler ?", aurait-il dit à l’endroit des flics. C’est alors que, selon la version policière, un des policiers tente de saisir le joueur qui lui a asséné un coup de coude dans le thorax. S’il parvienne à le maitriser, Aurier aurait continuer d'injurier les trois policiers et les menacer : "Vous ne savez pas qui je suis ! Mon avocat va s'occuper de vous ! Vous trois, vous allez le regretter toute votre vie.
Cette version est démentie par l'ivoirien du PSGr qui, dans une interview à Clique TV, a expliqué ce qui suit : "Le pire, c'est que derrière le flic dit que je lui ai mis un coup au thorax, un coup de coude. Si j'avais voulu le toucher, je lui aurais mis une bonne droite... Lui m'a mis des droites sur le visage. Il m'a pété la lèvre et le front". Et d’expliquer que "c’était violent. Ils [les policiers] sont sortis de la voiture, m’ont insulté, contrôlé, brutalisé". Dans cette affaire qui va connaître un début de dénouement avec ce procès, Aurier avait déclaré/ "je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent exactement ce que j’ai dit."
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