Le Trésor public de Côte d’Ivoire a une nouvelle fois démontré la solidité de sa signature sur le marché régional. Lors de l’émission simultanée du mardi 2 décembre 2025, il a réussi à mobiliser 27,5 milliards de francs CFA, dépassant ainsi l’objectif initial fixé à 25 milliards de francs CFA.

Organisée par UMOA-Titres en partenariat avec la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), cette opération a suscité un vif intérêt des investisseurs : 19 offres ont été enregistrées pour un montant cumulé de 58,118 milliards de francs CFA, traduisant un taux de couverture exceptionnel de 232,47 %.

Les titres retenus affichent un rendement moyen pondéré de 4,51 %, légèrement supérieur au taux moyen de l’ensemble des soumissions (4,4934 %). Le taux marginal s’établit pour sa part à 4,96 %. Ces niveaux témoignent d’une forte concurrence entre les investisseurs et d’une confiance confirmée dans la dette souveraine ivoirienne.

Cette dynamique s’inscrit dans la continuité des précédentes opérations. Le 25 novembre, une adjudication similaire avait permis de lever 30 milliards de francs CFA, avec un taux de couverture dépassant également les 200 %. Plus tôt, en juillet, la Côte d’Ivoire avait déjà surpris le marché en collectant 71,5 milliards de francs CFA, alors que ses objectifs initiaux étaient fixés à 65 milliards.

Ces performances successives confirment que les titres publics ivoiriens demeurent parmi les plus prisés de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). La régularité des émissions, associée à la transparence des procédures, continue de renforcer la confiance des investisseurs institutionnels — en particulier les banques et les sociétés de gestion.

Avec ce nouveau succès, la Côte d’Ivoire consolide son positionnement d’acteur clé sur le marché des titres publics de l’UMOA, capable de mobiliser des ressources bien au-delà de ses besoins immédiats.

La stabilité des rendements, conjuguée à la confiance des opérateurs financiers, conforte la crédibilité de sa stratégie d’endettement et confirme le rôle central du marché régional dans la mobilisation de financements internes.