La commune urbaine de Dubréka est plongée dans l'émoi et l'indignation après la mort tragique d'Oumou Diallo, une fillette de trois ans et dix mois. La petite victime a succombé à ses blessures le samedi 26 octobre 2025, deux jours après avoir été retrouvée violée et empoisonnée.

Oumou Diallo avait été portée disparue le jeudi dernier dans le quartier de Férémah. Sa mère, Fatoumata Binta Bah, est revenue sur les circonstances douloureuses de sa disparition lors d'une interview le lundi 27 octobre : « Après le petit-déjeuner, je suis sortie pour aller me tresser en laissant sa grande sœur avec elle. Quand j’ai envoyé quelqu’un pour les appeler, on m’a dit que la petite était sortie avec d’autres enfants. »

Face aux heures de recherches infructueuses, les résidents ont alerté la police et la gendarmerie. C'est finalement dans le coffre d’une voiture stationnée dans un garage voisin que la macabre découverte a été faite vers 19 heures.

« Dans le coffre d’une voiture, nous avons retrouvé ma fille. Elle respirait difficilement, des baves blanches coulaient de sa bouche », témoigne la mère, bouleversée.

Transportée en urgence dans une clinique locale, puis à l’hôpital préfectoral de Dubréka et enfin à l’hôpital Ignace Deen de Conakry, la fillette n'a malheureusement pas survécu à la violence subie.

Les médecins de l'hôpital Ignace Deen ont confirmé que la petite Oumou avait été bel et bien empoisonnée et violée. Son corps se trouve actuellement à la morgue pour les besoins de l'enquête.

Face à ce crime odieux, Fatoumata Binta Bah a lancé un appel déchirant aux autorités guinéennes : « Je demande au ministre de la Justice et aux autorités compétentes de tout faire pour que la personne qui a fait ça à ma fille soit retrouvée. Je réclame justice pour ma petite Oumou. »

Une enquête a été ouverte par les autorités afin d'identifier et d'interpeller l’auteur de cet acte inqualifiable, qui a jeté l'émoi et l'indignation sur toute la commune de Dubréka.