Les députés ivoiriens ont siégé en plénière pour discuter de la nouvelle constitution qui doit consacrer la 3e République de la Côte d'Ivoire. Ils ont causé parce qu'il n'y a pas eu de débat. Pour ces instants qui se voulaient "solennels" selon les propres termes de Soro Guillaume vu qu'il s'agit s'écrire une page de "l'histoire de notre pays", les parlementaires ivoiriens se sont attardés sur des futilités.
Des fautes de grammaire sans toucher au fond du texte. Quand ils l'ont fait, c'était pour défendre leurs intérêts et non ceux de la nation. Les premiers intervenants, après la lecture du rapport des débats en Commission, ont souhaité que soit clarifiée dans la nouvelle Constitution la place des anciens députés au Sénat. Pour d'autres, le paiement de plusieurs mois d'indemnités. A vrai dire, c'était morose et tout indiquait que le texte allait passer comme une lettre à la poste. Ce qui fut.
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