
A l’entendre, ce rapport révèle que l’Afrique a des choses à régler. Parmi elles, le président de la Bad a évoqué la question de l'endettement. Il a aussi relevé qu’il faut élargir l’espace fiscal par la mobilisation des fonds. Mais aussi réduire la vulnérabilité des pays africains pour faire face au choc du marché de l’énergie.
En dépit de ces observations, ce rapport, à en croire le président de la Bad, a relevé que le continent africain a réalisé « un taux de croissance de 4% » en 2022. Quand les autres continents étaient pour certains à « 2,7% » et d'autres à « 3,2% ».
« Je félicite les pays africains et le leadership des gouvernants. Je félicite aussi l’approche qu’ils ont eue par rapport à la gestion macroéconomique. Nous devons continuer à avancer mais je crois que l’Afrique a fait un excellent travail. C’est une marque de résilience », s'est réjoui le président de la Bad.
Pour sa part, Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement, a salué ce rapport réalisé par la Bad. Pour elle, c’est un travail qui a été fait au profit des pays africains. « C’est une réflexion, un guide que nous allons intégrer dans les différentes prises de décisions. En tant que planificateur, je pense que cela amène la population à comprendre et accompagner les politiques qui sont mises en œuvre à leur profit », a-t-il ajouté.
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