Sur la base du rapport de l’indice de perception de la corruption 2016 de l’Ong allemande Transparency International disponible depuis le 25 janvier 2017, Gnangbo Kacou, ex-membre de la Commission des affaires économiques et financières au Parlement ivoirien, déplore la place occupée par son pays. La 108ème place sur 176. « Les pays sont notés de 0 à 100. Si la note est comprise entre 0 à 50, le pays est perçu comme très corrompu. », précise-t-il, regrettant que le Sénégal, le Ghana et le Burkina Faso, respectivement 64ème, 70ème et 72ème soient mieux classés que la Côte d’Ivoire.

Dans la foulée, le fiscaliste révèle que le Port d’Abidjan contribue à près de 400 milliards Frs Cfa aux recettes de l’Etat soit près de 8% des recettes propres. Hélas, désapprouve-t-il, ce secteur qui aurait dû être le fleuron de l’économie ivoirienne est miné par la corruption exogène. « Plusieurs milliards de francs Cfa sont siphonnés au profit de quelques personnes. Le Port d’Abidjan fait perdre près de 400 milliards Frs Cfa de recettes à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il est devenu une véritable caverne d’Ali Baba. », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que ces conséquences font classer la Côte d’Ivoire au 174ème rang mondial au niveau de l’Indicateur de Développement Humain (I.D.H). Ce qui lui fait dire que nos gouvernants demeurent champions toute catégorie du chômage massif car, dit-il, 9 jeunes sur 10 sont sans emplois et la faim continue de ronger plus 90 % des Ivoiriens.

Rappelant que la lutte contre la corruption doit être un devoir un principe élémentaire de la bonne gouvernance, le candidat à la présidentielle 2015 promet d’engager le Ministre du budget à la lutte anti-corruption s’il accède au pouvoir d’Etat. « La corruption sera déclarée crime contre l’humanité », conclut-il.

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