Sakassou, Côte d’Ivoire

Le Dr Traoré Mamadou, médecin-chef du Service de santé scolaire et universitaire-Santé adolescents et jeunes (SSSU-SAJ) de Sakassou, a révélé, lors d’un point de presse tenu le mercredi 5 novembre 2025 à la préfecture, que l'année scolaire 2024-2025 a été marquée par l'enregistrement de cinq cas de VIH/SIDA, ainsi que de plusieurs infections sexuellement transmissibles (IST) et cutanées au sein des établissements scolaires du département.

Dépistage et prise en charge

Ces infections ont été découvertes grâce aux actions régulières menées par les équipes du SSSU-SAJ, incluant :

1. Les visites médicales systématiques dans les écoles primaires et secondaires.
2. Les consultations réalisées au sein même du service.
3. Les séances de conseils organisées par les Clubs santé des écoles.

Le Dr Traoré a souligné que tous les élèves diagnostiqués ont bénéficié d'une prise en charge médicale complète et adaptée. Ce suivi a englobé un soutien psychologique, une médication appropriée, des conseils personnalisés, et, si nécessaire, une orientation vers des structures sanitaires spécialisées de la région pour un suivi plus approfondi.

Plan de riposte : Sensibilisation renforcée

Face à l'urgence de la situation, le Dr Traoré a annoncé le lancement d'un plan de sensibilisation intensif pour l'année scolaire en cours (2025-2026). Ce plan sera déployé principalement par le biais des Clubs santé des établissements scolaires de Sakassou.

Le programme vise à informer et former efficacement les élèves sur les modes de transmission, de prévention du VIH/SIDA et des IST. Les thèmes majeurs de cette campagne incluront :

1. La promotion du dépistage précoce, qui est anonyme et gratuit.
2. L'importance de l'hygiène corporelle et environnementale.
3. Des pratiques simples de propreté et de soins corporels, utilisant des produits facilement accessibles comme le citron et l'eau de Javel.

L'objectif final de ces initiatives, selon le médecin-chef, est de favoriser la prise de conscience chez la population scolaire, d'encourager la responsabilité individuelle et collective, et de réduire les comportements à risque qui contribuent à la propagation de ces infections dans les écoles du département.