 
							Convocation de 20 cadres du Front commun : l’opposition crie à l’intimidation
Vingt cadres du Front commun, la coalition qui regroupe le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA de Tidjane Thiam, ont été convoqués à la Préfecture de police d’Abidjan les 27 et 28 octobre. Une décision qui provoque une forte indignation au sein de l’opposition.
Parmi les personnalités concernées figurent Noël Akossi Bendjo, Sylvestre Emmou, Assoa Adou et Dano Djédjé, tous proches des dirigeants de leurs partis.
Selon le Front commun, ces convocations viseraient à affaiblir l’opposition après la présidentielle du 25 octobre 2025 et à l’approche des législatives de décembre. La coalition parle d’une “stratégie de neutralisation politique” destinée à écarter des figures influentes par le biais de procédures judiciaires.
Elle accuse le parti au pouvoir, le RHDP, de vouloir empêcher certains députés sortants ou personnalités clés de se présenter aux prochaines élections, en les plaçant sous contrôle judiciaire.
Pour le Front commun, cette démarche traduit une volonté d’étouffer le PDCI-RDA et le PPA-CI, faisant craindre un retour au parti unique. La coalition va plus loin, redoutant que les prochains visés ne soient Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam eux-mêmes.
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