Au lendemain des événements survenus lors du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025, le Front Commun PPA-CI – PDCI-RDA a publié une déclaration conjointe dans laquelle il exprime sa « profonde indignation » et dénonce ce qu’il qualifie de « coup d’État civil ».

Dans un communiqué signé par Me Habiba Touré, porte-parole du Front Commun, les deux formations politiques affirment que le scrutin n’a « rien d’une élection démocratique » et appellent à un rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel.

« Nous exigeons l’organisation de nouvelles élections crédibles, transparentes, inclusives et strictement conformes à la Constitution », peut-on lire dans le communiqué.

Les deux partis dénoncent par ailleurs des violences survenues dans plusieurs localités du pays, notamment dans la région du Haut-Sassandra, où des affrontements auraient causé plusieurs morts et blessés. Ils appellent à la libération immédiate de tous les manifestants arrêtés et à l’abandon des poursuites engagées contre les résistants au coup d’État civil.

Un appel à la communauté internationale

Le Front Commun interpelle également la communauté internationale, l’invitant à « s’abstenir de féliciter un régime qui continue de piétiner les droits de l’Homme ». Il invite les partenaires de la Côte d’Ivoire à soutenir un processus électoral véritablement démocratique, fondé sur la transparence et l’inclusivité.

« La Côte d’Ivoire n’est pas une monarchie. Ce pays appartient à son peuple », souligne le communiqué.

Vers un retour à la légitimité démocratique

Pour le PPA-CI et le PDCI-RDA, la sortie de crise passe impérativement par un dialogue politique franc et par la tenue de nouvelles élections conformes aux standards internationaux, afin de « restaurer la confiance du peuple ivoirien dans les institutions ».

Les deux partis réaffirment leur attachement à l’alternance démocratique et à la souveraineté populaire, estimant que seule une élection libre et crédible permettra de garantir la stabilité du pays.