Résilience Climatique : La Banque Mondiale Propose des Solutions Locales pour Sauvegarder l'Emploi et les Communautés
Abidjan, le 17 novembre 2025 – Le Groupe de la Banque mondiale sonne l'alarme et exhorte le monde à « faire les choses autrement » pour garantir une planète vivable.
Dans une nouvelle publication, l'institution met en lumière le succès de solutions locales et résilientes menées en Afrique, en Asie, en Europe et dans les Caraïbes, prouvant que l'action climatique est un puissant moteur de protection des populations, des moyens de subsistance et de création d'opportunités économiques.
Au Togo, la ville d'Aného, autrefois ravagée par l'érosion, est l'exemple même de la réussite du Projet WACA (Résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest). Grâce à la construction de digues, de brise-lames, et à la restauration des mangroves, le littoral est stabilisé, relançant l'économie locale.
🧑💼 Chiffres Clés : Un nouvel hôtel en construction prévoit la création de 500 emplois directs et indirects. Les pêcheurs témoignent du retour d'espèces disparues et d'une nette hausse des revenus.
Ce programme régional, qui s'étend à neuf pays côtiers et 17 pays d'Afrique de l'Ouest, prouve que la protection des écosystèmes est synonyme de résilience économique et de renforcement des revenus.
Au Bénin, la modernisation de la Coopérative d’Agamé a transformé la vie de ses 730 membres (dont 715 femmes). L'amélioration de l'organisation et des équipements a permis des gains de productivité et de revenus spectaculaires :
Face aux défis des ouragans et de la sécheresse, l'Initiative de développement économique rural aide les petits producteurs jamaïcains à s'adapter. L'adoption de serres, de l'irrigation goutte-à-goutte et de bonnes pratiques agricoles assure des récoltes fiables, permettant aux agriculteurs comme Earl Williams d'approvisionner les marchés et les hôtels locaux.
Près de 20 000 agriculteurs et prestataires touristiques ont bénéficié de l'initiative, permettant à 90 % des entreprises rurales d'élargir leur accès au marché et de réduire la dépendance aux importations alimentaires.
La Banque mondiale alerte sur l'impact économique de la chaleur extrême, qui pourrait réduire le PIB annuel de 2,5 % d'ici 2050 dans de nombreuses villes d'Europe et d'Asie centrale. Pourtant, des solutions simples sauvent déjà des vies et maintiennent l'activité :
De plus, la Société financière internationale (IFC) soutient des innovations cruciales, comme les réfrigérateurs solaires au Nigéria et les systèmes de refroidissement économes en énergie au Mexique, garantissant la continuité de l'activité économique malgré la montée des températures.
En 2025, plus d’un tiers des financements climatiques de la Banque mondiale ont été dédiés au renforcement de la résilience, touchant près de 425 millions de personnes. Ces investissements cruciaux visent à :
L'institution insiste sur la nécessité d'une action climatique intégrée qui combine agriculture résiliente, restauration des écosystèmes, gestion durable de l'eau et systèmes à faibles émissions de carbone.
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