La Côte d’Ivoire se prépare pour les élections législatives du 27 décembre 2025. À quelques semaines du scrutin, le Conseil constitutionnel a mis un point final aux contestations liées à l’éligibilité des candidats. Ses décisions, publiées les 27 novembre et 4 décembre, viennent clore le processus entamé après la diffusion de la liste provisoire par la Commission électorale indépendante (CEI).

Au total, 11 candidats ont retiré leur dossier, souvent avec leurs suppléants. Ces retraits touchent plusieurs régions, dont Daloa, Korhogo, Bouaké et Bondoukou. Ils ont été officialisés par une ordonnance du Conseil constitutionnel transmise à la CEI. Des désistements de dernière minute qui, selon toute vraisemblance, s’expliquent par des raisons politiques ou personnelles.

En parallèle, plusieurs électeurs et candidats ont tenté de faire invalider certains concurrents. La plupart de ces recours ont été rejetés. Les plaintes visant la liste du PDCI à Sakassou ou la candidature de Za Bi Zan Marcel Pagnol n’ont pas convaincu les juges, qui les ont jugées « mal fondées ».

À Bingerville, la candidature de Hien Kambiré Ibrahim a particulièrement attiré l’attention, avec quatre recours déposés contre lui. Après analyse, le Conseil a estimé que rien ne justifiait son exclusion et a validé définitivement sa présence sur la liste.

Une seule requête a abouti sur le fond : la circonscription d’Appimandoum. Ici, le Conseil a prononcé l’invalidation de la candidature de Ouattara Anzoumana et de son suppléant Bazard Bourahima Ouattara, les jugeant inéligibles. Une décision importante qui pourrait changer le rapport de forces dans cette zone.

Le Conseil a également rappelé les limites de sa compétence en rejetant une demande de modification d’intitulé de liste, et a confirmé l’inéligibilité d’un autre postulant souhaitant être ajouté au processus.

Désormais, toutes les conditions sont réunies pour le grand rendez-vous électoral du 27 décembre 2025, où les Ivoiriens choisiront leurs futurs députés.