Dimanche soir, le président américain Joe Biden a décidé de gracier son fils Hunter, renversant ainsi sa position antérieure selon laquelle il ne ferait pas usage de son pouvoir exécutif pour accorder une grâce ou réduire la peine de son fils.
« Dès le début de mon mandat, j’ai affirmé que je n’interférerais pas dans les décisions du ministère de la Justice, et j’ai respecté cet engagement, même en voyant mon fils faire l’objet de poursuites sélectives et injustes [ …] Il est évident que Hunter a été traité de manière différenciée », a déclaré M. Biden dans un communiqué.
Par ailleurs, il a ajouté que ses opposants politiques au Congrès avaient « instrumentalisé » ces accusations pour l’attaquer et contrer sa réélection. « Personne de raisonnable, après avoir examiné les faits dans les affaires concernant Hunter, ne peut conclure autrement que Hunter a été visé uniquement en raison de son lien de filiation avec moi, et cela constitue une erreur », a-t-il précisé.
Pour rappel, Hunter Biden a été reconnu coupable en juin d’avoir acheté une arme à feu en 2018, alors qu’il luttait contre une dépendance au crack, ce qui en fait le premier enfant de président en exercice à être condamné.
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