Le préfet du département de Zuénoula, Dao Karidja a invité les ressortissants maliens de sa circonscription administrative au respect des lois et règlements qui régissent la République de Côte d’Ivoire.
Elle s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’honneur à l’emblème national qui s’est déroulée, lundi 4 novembre 2024, dans l’enceinte de la préfecture, suite aux agissements de la communauté malienne relatifs au décès de leur compatriote, Kanté Dondo, fondateur du collège Kanté Dondo.
“Étant en mission j’ai tout mis en œuvre. J’ai touché tous ceux que je pouvais toucher. Parce que les commerces avaient commencé à fermer. Les gens avaient commencé à fuir. Un individu est décédé, et Zuénoula doit arrêter de fonctionner.
De grâce plus jamais ça les ressortissants maliens”, a souligné Mme Dao, saluant l’intervention prompte des forces de défense et de sécurité ainsi que certaines personnalités influentes pour ramener le calme.
“On est dans un Etat. On doit respecter les lois et règlements de l’Etat d’accueil”, a-t-elle ajouté, précisant que “ce sont les principes diplomatiques”.
Elle a révélé qu’à la suite du décès du fondateur Kanté Dondo, la communauté malienne est allée rencontrer la cheffe de cabinet pour lui signifier qu’au Mali lorsqu’une personnalité décède, c’est ainsi qu’on agit.
“Celui qui ne peut pas se soumettre aux lois et règlements de la Côte d’Ivoire qu’il retourne d’où il vient. Il ne faut pas venir troubler l’ordre en Côte d’Ivoire. Allez dire ça à vos ressortissants. Oui la Côte d’ivoire est une terre d’hospitalité. Mais l’hospitalité ne signifie pas faiblesse qu’il faut exploiter au détriment des nationaux. Je n’accepterai pas cela. Je constitue les yeux et les oreilles du gouvernement ici”, a prévenu l’administrateur civil.
“La loi nous fait obligation, nous autorités, d’assurer la protection des populations non ivoiriennes tant qu’ils sont dans la légalité et tant que ces populations ne sont pas dans la légalité il y a une procédure qui s’engage. Et des institutions de la République sont formées à cela », a poursuivi le préfet.
Mme Dao a invité les chefs traditionnels, les chefs de communautés et des chefs religieux ainsi que les présidents de jeunes et de femmes à relayer fidèlement cette information auprès des personnes absentes à cette cérémonie, soulignant.
« Pas de chasse à tous ceux qui ne se sont pas bien comportés pendant ces deux semaines ».
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