Particulièrement, les tensions au Mozambique sont exacerbées par les affrontements entre manifestants et forces de police. Cela fait suite à l'annonce des résultats par le Conseil Constitutionnel du Mozambique le 23 décembre 2024.
Humiliation du peuple
Selon les médias locaux, qui rapportent une forte résistance dans le nord du pays, des véhicules, des postes de police et des barrières de péage sur les routes ont également été saccagés
Dans le pays de langue portugaise en Afrique australe, on a noté 236 « actes de violences graves » au cours des dernières 24 heures. Ils ont également occasionné 25 blessures, dont 13 ont touché des policiers, comme l'a précisé le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse mardi soir.
Selon les médias locaux, qui rapportent une forte résistance dans le nord du pays, des véhicules, des postes de police et des barrières de péage sur les routes ont également été saccagés
« Des bandes d'hommes armés de couteaux et de pistolets ont orchestré des attaques ciblant les postes de police, les centres pénitentiaires et diverses autres installations », a-t-il déclaré, en soulignant que 86 prisonniers avaient profité du chaos pour s'évader.
L'après-élection contestée sans précédent a déjà causé la mort de plus d'une centaine de personnes. Venancio Mondlane, le leader de l'opposition de 50 ans qui se dit vainqueur, a appelé à intensifier la contestation.
L'après-élection contestée sans précédent a déjà causé la mort de plus d'une centaine de personnes. Venancio Mondlane, le leader de l'opposition de 50 ans qui se dit vainqueur, a appelé à intensifier la contestation.
Il a de nouveau insisté sur la demande des Mozambicains pour « la vérité électorale ». « Il faut persévérer dans la lutte ! »
« Venancio », comme le désigne la rue, ne se laisse pas abattre. Il a dénoncé mardi, dans une nouvelle publication sur les réseaux sociaux, le Conseil constitutionnel qu'il accuse de « légitimer la fraude » et d’« humilier le peuple ».
« Nous aspirons à établir une Cour constitutionnelle populaire qui officialisera Venancio Mondlane en tant que président, et moi, je serai assermenté et investi par cette même instance », a-t-il précisé.
Il a de nouveau insisté sur la demande des Mozambicains pour « la vérité électorale ». « Il faut persévérer dans la lutte ! »
« Venancio », comme le désigne la rue, ne se laisse pas abattre. Il a dénoncé mardi, dans une nouvelle publication sur les réseaux sociaux, le Conseil constitutionnel qu'il accuse de « légitimer la fraude » et d’« humilier le peuple ».
« Nous aspirons à établir une Cour constitutionnelle populaire qui officialisera Venancio Mondlane en tant que président, et moi, je serai assermenté et investi par cette même instance », a-t-il précisé.
Podemos, le parti d'opposition auquel « Venancio » a apporté son soutien lors de l'élection présidentielle, a critiqué publiquement « le manque de transparence, d'intégrité et de professionnalisme » de la plus haute juridiction du pays, qu'il considère comme étant assujettie au pouvoir en place.
Suite à une nuit marquée par des violences et plus de deux mois de contestations postélectorales depuis l'élection présidentielle du 9 octobre, la capitale Maputo demeure figée dans un environnement empreint de crainte.
« Le fonctionnement de l'hôpital central de Maputo est critique, plus de 200 employés n'ont pas pu se présenter » sur leur lieu de travail, a déclaré Mouzinho Saide, son directeur, en précisant qu'il avait traité près de 90 blessés, « y compris 40 par balles et quatre à l'arme blanche ».
Suite à une nuit marquée par des violences et plus de deux mois de contestations postélectorales depuis l'élection présidentielle du 9 octobre, la capitale Maputo demeure figée dans un environnement empreint de crainte.
« Le fonctionnement de l'hôpital central de Maputo est critique, plus de 200 employés n'ont pas pu se présenter » sur leur lieu de travail, a déclaré Mouzinho Saide, son directeur, en précisant qu'il avait traité près de 90 blessés, « y compris 40 par balles et quatre à l'arme blanche ».
Bien que de nombreux observateurs aient signalé des anomalies lors de l'élection présidentielle, le Conseil constitutionnel a validé le 23 décembre 2024, l'accession à la présidence de Daniel Chapo, représentant du Frelimo, avec un score de 65,17% des votes. Inférieur au résultat de 71% des votes rapporté par la commission électorale en octobre.
Au sein de l'Assemblée nationale, le parti maintient une importante majorité avec 171 sièges sur un total de 250.
Daniel Chapo, l'ancien gouverneur provincial qui doit assumer la présidence à la mi-janvier, a assuré qu'il poursuivrait le dialogue avec tous, y compris avec le principal chef de l'opposition.
Au sein de l'Assemblée nationale, le parti maintient une importante majorité avec 171 sièges sur un total de 250.
Daniel Chapo, l'ancien gouverneur provincial qui doit assumer la présidence à la mi-janvier, a assuré qu'il poursuivrait le dialogue avec tous, y compris avec le principal chef de l'opposition.
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