La récente élimination du Nigeria par la République Démocratique du Congo (RDC) lors des barrages de qualification pour la Coupe du Monde 2026 a été marquée par une scène qui a fait réagir l’Afrique du football. Eric Chelle, sélectionneur des Super Eagles, a vivement critiqué un membre du staff congolais, évoquant des pratiques de “vaudou”, à l’issue de la séance de tirs au but qui a scellé la victoire de la RDC.

Face au tollé suscité par ses propos, Chelle a tenu à présenter ses excuses officielles, via ses réseaux sociaux. Il explique que ses paroles sont survenues “à chaud”, après une altercation technique avec un membre du staff de la RDC. Dans une story Instagram, le technicien français a tenu à préciser :

“Je n’ai jamais voulu viser le peuple congolais ni leur staff. Mes propos étaient une réaction émotionnelle liée à la déception de l’élimination de mon équipe. Je respecte profondément le staff et le public congolais.”

Cette sortie avait été largement relayée par la presse internationale et africaine, certains médias évoquant une crise de nerfs et des accusations de sorcellerie. Chelle a ajouté qu’il regrettait l’emploi du terme “vaudou”, conscient de sa portée culturelle et du malaise qu’il pouvait susciter.

Malgré l’élimination, Chelle a salué la performance de la RDC, soulignant la qualité de son équipe et la ferveur de son public. Cette polémique rappelle la pression intense à laquelle sont soumis les entraîneurs lors des matchs décisifs et l’importance de maîtriser ses émotions, même face à la frustration.

La réaction de Chelle a suscité un large débat sur les réseaux sociaux, certains estimant que ses excuses étaient suffisantes, tandis que d’autres soulignent que les accusations initiales restent problématiques dans un contexte culturel sensible.