Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly, s’est exprimé le mercredi 12 novembre 2025, à l’issue du Conseil des ministres, au sujet de l’appel lancé par le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) demandant la libération de ses cadres ainsi que de toutes les personnes interpellées à la suite des récents événements.

Interrogé sur la question, le ministre a rappelé que les personnes concernées relèvent de la justice et non du gouvernement.

« Toutes ces personnes sont entre les mains de la justice. Nous sommes inscrits dans le cadre de la séparation des pouvoirs. Dès lors, nous ne voyons pas comment le gouvernement pourrait interférer dans des procédures judiciaires en cours », a-t-il déclaré.

Amadou Coulibaly a précisé que certaines personnes ont déjà été jugées et condamnées, tandis que d’autres dossiers sont toujours en instruction. Selon lui, le processus judiciaire suit son cours.

S’exprimant sur les appels au dialogue lancés par le PPA-CI, le ministre a estimé que ces démarches auraient dû être initiées avant les incidents ayant conduit aux arrestations. Il a également insisté sur la nécessité de respecter les lois et les institutions de la République.

Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs rappelé que le Chef de l’État dispose du droit de grâce, mais que cette prérogative ne remplace pas les procédures judiciaires en cours.

Concernant le bilan des récents troubles, Amadou Coulibaly a indiqué que près d’une dizaine de décès avaient été enregistrés, appelant au respect de la vie humaine et à la responsabilité individuelle.

« On ne peut pas continuer à provoquer des morts, puis venir demander pardon après. À un moment, il faut que chacun assume ses responsabilités », a-t-il conclu.