C’est sous les encouragements des juges de la Chambre criminelle, qu’il parvient diffclement à retracer le film de sa mésaventure. Il y a 3 ans, l'accusé B. Dieng, avec qui il a partagé la barre de la Chambre criminelle, l'avait contraint à la sexualité orale. Âgé seulement de 11 ans au moment des faits, il s'exécute à la répugnante tâche sexuelle. Heureusement que son aîné de 2 ans, S. Mbengue n'est pas tombé dans le piège. Il a pris la poudre d'escampette à temps. A la barre de la Chambre criminelle de Dakar, c'était leurs paroles contre celle de l'accusé. Et finalement, à la fin des débats d'audience, le procureur de la République qui a plus cru aux versions des garçons, a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Dieng.
Les débats d'audiences ont permis de cerner les dessous de cette histoire de pédophile, retracée par l’Observateur. Au courant de l'année 2021, rappelle le quotidien du groupe futurs médias, le père des victimes avait loué les services du maçon B. Dieng pour la finition de sa maison au 2e étage. Durant tout le temps des travaux qui ont duré un mois 15 jours, l'accusé passait ses journées dans la maison et y restait parfois jusque tard dans la nuit. Un jour, selon les accusations du petit C. Mbengue, le maçon l'a trouvé en train de jouer dehors avec un voisin du quartier. Il l'a sommé de le rejoindre au quatrième étage pour une partie de thé. « Il m'a entraîné à l'étage avant de me demander de jouer avec son sexe jusqu’à ce que le liquide blanc sorte. Après, il m'a menace de ne rien dire à personne, sinon il allait me tuer. Une menace que le petit garçon prend trop au sérieux en gardant secrète sa mésaventure. Seulement, selon toujours les accusations, il n'était pas le seul à être dans le viseur du maçon. Le même soir, il fait la même proposition au voisin de la victime.
Contrairement à son ami, ce dernier a eu l'intelligence de prendre la poudre d'escampette. Mais, B. Dieng était comme obsédé à satisfaire sa libido. Quelques jours après, selon les accusations de l'aine S. Mbengue, âgé de 13 ans, le maçon l'a trouvé dans la chambre de sa mère et lui a demandé de venir vérifier l'avancement de ses travaux. «On est allé à l'étage et au moment de descendre, il m'a demandé de toucher son sexe. J'ai refusé avant de prendre la fuite:» Contrairement à son jeune frère, S. Mbengue s'est confié à sa mère. Ce qui a donné le courage à son petit frère de conter sa mésaventure. Le père, mis au parfum, a saisi la Justice d'une plainte. Le maçon a été ainsi arrêté, puis placé sous mandat de dépôt.
À la barre de la Chambre criminelle de Dakar, le maçon a complétement réfuté les allégations. A l'en croire, cette histoire est cousue de fil blanc par la tante des victimes. «Elle me devait 75 000 FCfa, mais elle refusait de me les donner, parce que, selon elle, je de vrais finir le chantier avant. On a eu une altercation et elle m'a menacé. Le lendemain, je suis venu comme à l'accoutumée et, quelques minutes après, les éléments de la police de Dieuppeul se sont présentés à moi et m'ont embarqué», plaide-t-il. Mais convaincu de sa culpabilité, le Maître des poursuites a requis 10 ans de réclusion criminelle contre lui. Les avocats de la défense ont plaidé l'acquittement. Le maçon sera fixé sur son sort le 20 juin prochain, date du délibéré
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article
Auteur
Commentaire :