Bunia, qui est le chef-lieu de la province de l'Ituri, fait face régulièrement à des attaques de groupes armés tels que les Forces démocratiques alliées (ADF).
Un partenariat entre la République Démocratique du Congo et l'Ouganda dans la ville principale de la province de l'Ituri, une zone limitrophe. Le mercredi 19 février, la diplomatie de l'Ouganda a déclaré que ses forces, en collaboration avec les Forces armées congolaises (FARDC), étaient déployées à Bunia pour lutter contre les groupes armés locaux.
« En partenariat avec nos collègues congolais, l'Ouganda a déployé des forces à Bunia », a affirmé le chef de la diplomatie ougandaise, Henry Oryem. « Les forces des deux nations ont maîtrisé la situation sécuritaire afin de prévenir d'autres meurtres. »
Le ministre a également précisé que ce déploiement est destiné à « traiter les éléments armés, y compris les [membres encore présents] des Forces démocratiques alliées [ADF], qui pourraient toujours être actifs dans les zones couvertes par notre accord de coopération ». Dans cette région adjacente au lac Albert et à l'Ouganda, les ADF sont actifs.
Le ministre a également précisé que ce déploiement est destiné à « traiter les éléments armés, y compris les [membres encore présents] des Forces démocratiques alliées [ADF], qui pourraient toujours être actifs dans les zones couvertes par notre accord de coopération ». Dans cette région adjacente au lac Albert et à l'Ouganda, les ADF sont actifs.
Kampala a décliné de communiquer le nombre précis de soldats ougandais déployés à Bunia et n'a pas indiqué si une éventuelle renfort d'unités était prévue. Selon des experts, le nombre de soldats ougandais présents sur les lieux serait approximativement entre 5 000 et 7 000.
Kampala exprime des préoccupations concernant un « débordement ».
Selon Daniel van Dalen, analyste du cabinet de conseil Signal Risk, basé en Afrique du Sud, la présence ougandaise à Bunia est pour l'instant considérée comme « une question très localisée ». « Je ne crois pas que cela soit lié au conflit du M23 en ce moment », a-t-il déclaré à l'AFP.
Bien que « l’Ouganda soit actuellement assez loin du lieu où se trouve le M23 », le pays semble préoccupé par « un éventuel débordement sur son territoire et est disposé à apporter son soutien », souligne-t-il.
Selon Daniel van Dalen, analyste du cabinet de conseil Signal Risk, basé en Afrique du Sud, la présence ougandaise à Bunia est pour l'instant considérée comme « une question très localisée ». « Je ne crois pas que cela soit lié au conflit du M23 en ce moment », a-t-il déclaré à l'AFP.
Bien que « l’Ouganda soit actuellement assez loin du lieu où se trouve le M23 », le pays semble préoccupé par « un éventuel débordement sur son territoire et est disposé à apporter son soutien », souligne-t-il.
Cependant, des experts ont également accusé l'Ouganda de nuire aux intérêts de la RDC en appuyant le M23. Un soutien qui viserait à assister le groupe paramilitaire dans l'exploitation du territoire ougandais comme corridor d'approvisionnement. Cependant, Kampala persiste à contester ces allégations.
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