Malgré l’interdiction préfectorale, la « fête de la liberté », prônée par le camp Sangaré, branche dissidente du Fpi, a tout de même eu lieu du 29 au 30 avril 2017, à Akouré, sous préfecture d’Alépé. Les fédérations sont venues de Korhogo, Touba, Kong, Séguela. Pour L’ancien ministre des Affaires étrangères, Abou Drahamane Sangaré, le village d’Akouré est une réponse à la Cour pénale internationale (Cpi) dont le procureur soutient que des partisans du président Gbagbo ont incendié une mosquée à Dabré, non loin d’Akouré, et brûlé vifs, l’imam et son fils. Un fait qui selon lui, n’a jamais existé.
Par ailleurs, il a déclaré lors de cette fête que « 2017 est l’année de tous les espoirs »
« 2017 est l’année de tous les espoirs. Akouré est le symbole de la liberté, le symbole de la victoire. Akouré a libéré la Côte d’Ivoire de tous les prédateurs et de tous ceux qui rêvaient encore qu’ils peuvent prendre un peuple en otage. Akouré, c’est la libération de la Côte d’Ivoire. L’année 2017 sera l’année de la libération de tous les prisonniers politiques. (…) Nous avons un projet pour la Côte d’Ivoire. Pour que ce projet porte, il faut que nous soyons au pouvoir. 2017-2020, il ne sera plus question de dire que c’est la faute des autres. Ce sera notre faute si nous ne nous battons pas pour notre conviction. Il faut engager la bataille car le peuple de Côte d’Ivoire nous regarde », a-t-il ajouté».
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