Dans un coup de tonnerre politique, le Professeur Maurice Kakou Guikahué, figure emblématique du PDCI-RDA et ancien Ministre de la Santé, a claqué la porte, démissionnant de son poste de conseiller politique auprès de Tidjane Thiam. Au-delà des raisons politiques, c'est un sentiment de trahison et d'amertume qui transparaît dans sa lettre de démission, révélant une crise interne profonde au sein du parti.

Le sentiment de ne pas être entendu 

Guikahué, pilier du PDCI-RDA, exprime avec émotion son désarroi face à un manque de consultation flagrant. "Malgré les assurances d'une collaboration basée sur la confiance, les décisions majeures ont été prises sans mon implication, souvent à mon insu, par le biais de la presse", confie-t-il. Un sentiment de mise à l'écart qui résonne comme une blessure profonde pour celui qui a consacré sa vie au parti.

Un congrès dans la tourmente 

Au-delà du manque de communication, Guikahué pointe du doigt des méthodes de gouvernance qu'il juge inacceptables, notamment l'organisation du 9ème congrès extraordinaire le 14 mai 2025 sans la présence d'un Président ni d'un Bureau du Congrès. Une situation inédite qui témoigne d'une crise de leadership et d'une profonde division au sein du PDCI-RDA.

L'amour du parti malgré tout :

Malgré sa démission fracassante, Guikahué tient à rassurer : son engagement envers le PDCI-RDA reste intact. "Je demeure un militant du PDCI-RDA", affirme-t-il avec force. Un amour du parti qui contraste avec l'amertume ressentie face à la situation actuelle.

En bref

Le départ de Guikahué est un séisme pour le PDCI-RDA. Au-delà des enjeux politiques, c'est une histoire de loyauté bafouée, de confiance brisée et d'un parti à la croisée des chemins. Cette démission, chargée d'émotion, risque de laisser des traces profondes et de fragiliser davantage le PDCI-RDA.