Présidentielle du 25 octobre : Simone Ehivet Gbagbo clôt sa campagne à Krindjabo par un appel à la paix et à la responsabilité
À deux jours du scrutin présidentiel, la candidate du Mouvement des Générations Capables (MGC), Simone Ehivet Gbagbo, a mis fin à sa campagne ce jeudi à Krindjabo, dans la région d’Aboisso. Devant une foule mobilisée, l’ancienne première dame a délivré un message axé sur la paix, la réconciliation et la responsabilité citoyenne.
Prenant la parole dans une atmosphère d’enthousiasme, elle a exhorté les électeurs à exercer leur devoir dans la sérénité et la liberté de conscience. « Le 25 octobre, notre plus grande force sera notre bulletin de vote », a-t-elle lancé, invitant chacun à refuser la corruption électorale et à préserver la dignité du processus démocratique.
La candidate du MGC a placé la réconciliation nationale au cœur de son projet de société, estimant que la Côte d’Ivoire ne pourra se reconstruire qu’en affrontant son passé avec sincérité. Pour elle, le pardon est une démarche de courage, non d’oubli : « Il est temps d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire, sans rancune, mais avec vérité et justice », a-t-elle affirmé, tendant la main à toutes les composantes de la nation.
Simone Ehivet Gbagbo a également plaidé pour une Côte d’Ivoire plus juste et plus équitable, où la loi s’applique à tous sans distinction. Elle a invité les institutions à garantir la neutralité du scrutin et la paix sociale avant, pendant et après l’élection.
Sur le plan économique, la candidate a défendu une vision de transformation structurelle du pays, appelant à rompre avec la dépendance aux matières premières. Elle a encouragé la valorisation des productions locales et la promotion des compétences nationales, notamment celles des jeunes et des femmes. « La véritable richesse de notre pays réside dans son peuple, dans sa créativité et son travail », a-t-elle souligné.
Abordant la question du pouvoir, Simone Ehivet Gbagbo a insisté sur la nécessité d’un leadership éthique et responsable. Pour elle, diriger un pays revient à servir et non à dominer. Elle a plaidé pour un renouveau de la classe politique et pour une gouvernance basée sur la proximité et la confiance entre dirigeants et citoyens.
En conclusion, la candidate du MGC a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation. Son message, teinté d’émotion et d’espérance, s’est voulu un plaidoyer pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même. « Le 25 octobre, choisissons la justice, la paix et l’avenir de nos enfants », a-t-elle conclu sous les applaudissements.
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