Selon les remarques de Donald Trump après l'entrevue, Poutine a des motifs de se réjouir. Effectivement, le président des États-Unis a déconstruit l'isolement de la Russie, signalé le démarrage des négociations de paix en « informant », plutôt qu'en consultant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mentionné d'éventuelles rencontres à venir, jugé irrecevable la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et décrit comme « improbable » un retour aux frontières d'avant 2014.
Les propagandistes du Kremlin se félicitent de l'évolution des événements. Selon Alexey Pushkov, membre du Conseil de la Fédération russe :
« L'entretien téléphonique entre Trump et Poutine sera inscrit dans les annales de la diplomatie et de la politique internationale. » Il ne s'agit pas encore d'une avancée majeure, mais cela pourrait être le premier pas vers une telle avancée. Je suis convaincu qu'à Kiev, Bruxelles, Paris et Londres, les dirigeants analysent avec effroi le long commentaire de Trump concernant sa discussion avec Poutine.
Pour Marina Kim, qui est à la fois une présentatrice de télévision et une membre du parlement russe, également connue sous le nom de Douma d'État :
Pour Marina Kim, qui est à la fois une présentatrice de télévision et une membre du parlement russe, également connue sous le nom de Douma d'État :
« Pendant que l'Europe planifiait de traiter la question ukrainienne sans inclure la Russie lors de la conférence sur la sécurité à Munich, M. Trump a tout simplement pris son téléphone et a échangé avec M. Poutine. » Même en l'absence de sa présence à la conférence, M. Poutine a retrouvé son statut de figure emblématique de la scène politique mondiale, à l'image de ce qu'il était en 2007 lors du « discours de Munich », un événement marquant dans l'histoire. Nous avons aujourd'hui été témoins d'une sorte de « Munich 2 », un succès pour Poutine et la diplomatie russe.
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