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Dans le but de remédier à la diminution des ressources en eau causée par plusieurs années de sécheresse, le Maroc intensifie ses efforts pour mettre en place des installations de dessalement. Récemment, la compagnie industrielle chinoise Lipu Industry a signé un contrat clé pour un projet de dessalement à grande échelle au sein du royaume. D'après des sources médiatiques en Chine, ce projet envisage une production impressionnante de 548.000 tonnes d'eau dessalée par jour.
Selon les données fournies par l'Institut de Harbin, qui est lié à l'Académie chinoise des matériaux de construction – un établissement auquel appartient Lipu Industry –, la finalisation de ce contrat représente une avancée significative pour la compagnie. Elle met en évidence non seulement la capacité de l'entreprise à se faire une place sur le plan international, mais aussi la nécessité pressante pour le Maroc de chercher des solutions alternatives face à la crise de l'eau.
Les médias chinois soulignent l'importance capitale du dessalement pour le Maroc, qui fait face à une grave crise de l'eau. Cependant, aucune information précise n'a été donnée concernant le lieu exact de la station touchée par ce projet d'envergure.
Une entreprise de portée internationale
L'Institut de Harbin met en évidence que Lipu Industry a démontré son expertise en gérant divers projets de dessalement d'eau de mer à grande échelle dans le monde entier, renforçant ainsi sa notoriété et sa compétitivité sur la scène internationale. Dans cette perspective, ce nouveau projet marocain vise à fournir une eau potable propre et sans danger aux habitants locaux, tout en créant d'importants avantages tant sur le plan environnemental que social.
L'Institut de Harbin met en évidence que Lipu Industry a démontré son expertise en gérant divers projets de dessalement d'eau de mer à grande échelle dans le monde entier, renforçant ainsi sa notoriété et sa compétitivité sur la scène internationale. Dans cette perspective, ce nouveau projet marocain vise à fournir une eau potable propre et sans danger aux habitants locaux, tout en créant d'importants avantages tant sur le plan environnemental que social.
D'après l'Institut de Harbin, l'entreprise chinoise s'est engagée à adopter une stratégie axée sur l'innovation et l'efficacité, mettant à profit toutes ses ressources pour garantir la réussite de ce projet vital pour le Maroc.
L'annonce de cette entente survient alors que le Maroc vient de démarrer une étude pour l'établissement d'une nouvelle station de dessalement dans la région de Souss-Massa. Lors d'une séance du Conseil d'administration de l'Agence du bassin hydraulique de Souss-Massa pour 2024, le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a révélé qu'en exécution des ordres royaux, une station de dessalement d'eau marine sera établie à Tiznit. Cette installation aura une aptitude à traiter 350 millions de mètres cubes d'eau annuellement.
L'annonce de cette entente survient alors que le Maroc vient de démarrer une étude pour l'établissement d'une nouvelle station de dessalement dans la région de Souss-Massa. Lors d'une séance du Conseil d'administration de l'Agence du bassin hydraulique de Souss-Massa pour 2024, le ministre de l'Équipement et de l'Eau, Nizar Baraka, a révélé qu'en exécution des ordres royaux, une station de dessalement d'eau marine sera établie à Tiznit. Cette installation aura une aptitude à traiter 350 millions de mètres cubes d'eau annuellement.
De plus, le 11 juin 2024, sous la direction du prince héritier Moulay El Hassan, le Maroc a lancé la construction de l'installation de dessalement d'eau de mer à Casablanca, qui se trouve dans la commune de Lamharza Essahel, province d'El Jadida.
Selon le document technique du projet, la première étape, dont l'activation est prévue pour la fin 2026, rendra possible une production de 548.000 mètres cubes d'eau traitée par jour (équivalant à 200 millions de mètres cubes par an). La seconde étape, prévue pour le milieu de 2028, augmentera cette capacité à 822.000 mètres cubes par jour, ce qui représente une augmentation de 100 millions de mètres cubes par an dont 50 millions seront destinés à l'irrigation agricole.
Selon des informations de la plateforme officielle « Maa Dialna », qui dépend du ministère de l'Équipement et de l'Eau, la mise en service de la station de dessalement à Dakhla est prévue pour 2025. Elle garantira une production annuelle de 37 millions de mètres cubes, dont 30 millions pour l'irrigation et 7 millions pour l'eau potable.
Selon des informations de la plateforme officielle « Maa Dialna », qui dépend du ministère de l'Équipement et de l'Eau, la mise en service de la station de dessalement à Dakhla est prévue pour 2025. Elle garantira une production annuelle de 37 millions de mètres cubes, dont 30 millions pour l'irrigation et 7 millions pour l'eau potable.
D'après les informations officielles, le Maroc compte actuellement 14 stations de dessalement d'eau de mer, qui ont une capacité globale de 192 millions de mètres cubes par an. De plus, la construction de six stations est actuellement en cours, ce qui augmentera la capacité de 135 millions de mètres cubes par an. Par ailleurs, seize autres stations sont prévues, ce qui portera la capacité future à 1,49 milliard de mètres cubes par an.
Cette politique nationale, axée sur l'exploitation des ressources en eau non traditionnelles, a pour objectif de garantir la résilience du pays face aux enjeux de sécheresse et de tension hydrique, renforçant par la même occasion son autonomie en matière de gestion de l'eau.
Cette politique nationale, axée sur l'exploitation des ressources en eau non traditionnelles, a pour objectif de garantir la résilience du pays face aux enjeux de sécheresse et de tension hydrique, renforçant par la même occasion son autonomie en matière de gestion de l'eau.
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