Dans le florilège de réactions des chefs d'Etat africains à l'élection de Donald Trump, la présidente du Liberia s'est singularisée en faisant part de sa déception de voir Hillary Clinton perdre le scrutin présidentiel américain.
"Je suis extrêmement attristée par cette occasion manquée de la part du peuple des Etats-Unis de se joindre aux petites démocraties en mettant fin à la marginalisation des femmes", a réagi Ellen Johnson Sirleaf dans une interview à la BBC.
"Cependant, le Liberia a eu une longue relation avec les États-Unis. Et nous nous attendons à ce que cette bonne relation perdure", a ajouté Mme Sirleaf, première femme à être élue démocratiquement à la tête d'un pays africain.
Interrogée sur les perspectives des relations entre la future administration Trump et l'Afrique, la présidente du Liberia a estimé qu'il est très tôt de donner un avis sur ce sujet.
"Nous ne savons pas ce que la nouvelle politique américaine de l'Afrique sera avec l'administration Trump. Nous allons devoir attendre et voir. De toute évidence, nous sommes inquiets, mais nous devons lui donner juste le bénéfice du doute", a dit Mme Sirleaf.
"Je suis inquiète au sujet des accords commerciaux entre les Etats-Unis et le Liberia, entre les Etats-Unis et l'Afrique. Je suis inquiète pour l'investissement et les programmes spéciaux qui ont été mis en place par les présidents Barack Obama et George Bush", a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, lauréate du prix Nobel de la paix en 2011.
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