
Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), demande un changement à la Commission électorale indépendante (CEI) avant l’élection présidentielle de 2025.
Lors d’une conférence de presse ce jeudi 17 avril au siège du FPI à Cocody, il a appelé à la mise en place d’une nouvelle CEI, plus ouverte, plus équitable et capable d’inspirer la confiance de tous.
Selon lui, la CEI actuelle ne fait pas assez pour rassurer les électeurs. Il critique la gestion de la liste électorale et déplore un manque de dialogue avec les partis politiques. « Le pays a besoin d’une CEI transparente, crédible et respectée. C’est pourquoi nous demandons sa recomposition », a-t-il affirmé.
Le FPI pointe aussi du doigt des problèmes non résolus, notamment sur l’identification des électeurs. Affi espère que ces sujets seront bientôt discutés de façon constructive, pour garantir un scrutin paisible et juste.
Le FPI n’est pas seul dans cette démarche. D’autres partis d’opposition, comme le PPA-CI et le PDCI-RDA, ont déjà retiré leurs représentants de la CEI. Eux aussi réclament des réformes pour renforcer l’indépendance de l’institution électorale.
De son côté, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, se veut rassurant. Il affirme que la Commission reste engagée pour des élections transparentes et impartiales. Il appelle les partis à la retenue et à la collaboration. Il rappelle aussi que toutes les décisions sont prises en groupe, et peuvent être contestées devant la justice.
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