L’Afrique est le continent le plus touché par la pandémie du VIH-Sida selon les statistiques publiées les organismes onusiens. Toutefois, l’on note une évolution positive dans le recule de cette maladie sur le continent. En effet selon le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), cette pandémie enregistre une régression tant au niveau des décès que des contaminations.
« Nous notons aujourd’hui beaucoup moins de décès liés au sida, moins d’infections et de meilleurs taux de couverture en termes d’accès au traitement, que par le passé. Ces progrès concernent aussi l’Afrique, même si les pays sont toujours confrontés à des défis redoutables », a indiqué M. Mabingué Ngom, Directeur du Bureau Régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (BRAOC), à l’ouverture de la 19e conférence internationale sur le Sida et les Ist (ICASA) qui se tient du 04 au 09 décembre 2017 à Abidjan.
Mieux, « les engagements des Etats et la communauté internationale font espérer à la fin de l’épidémie en 2030. Ces aspirations légitimes nous obligent à une approche différente pour un rendez-vous diffèrent des autres ».
Selon M. Ngom, « les bonnes nouvelles comme celles que nous venons d’évoquer ci-haut ont ceci de spécifique : elles consacrent des progrès, mais elles nous imposent de poursuivre dans la voie pour gagner la bataille ».
Plus de solidarité pour gagner
Cette victoire imminente, est à l’en croire, « au prix d’une nouvelle solidarité qui garantisse que personne n’est laissé pour compte, que les plus vulnérables notamment les adolescentes, les jeunes filles et les femmes sont les premiers bénéficiaires de cette chaîne d’union. Il s’agit pour nous tous, de mieux déployer les ressources disponibles, d’accroître notre capacité et notre volonté à écouter, comprendre et apprendre du terrain. Il s’agit de ne plus « laisser la bureaucratie » et les conflits d’intérêts entraver la mise en œuvre des engagements pris. C’est le respect de ces engagements qui déterminera pour beaucoup le résultat de notre pari de ne laisser personne pour compte ».
Aussi, le Directeur du BRAOC a-t-il invité prestement la communauté internationale à manifester plus de solidarité à l’égard des pays qui éprouvent encore des difficultés à freiner la progression du VIH-Sida.
« Je m’en voudrais de ne pas lancer un appel pour plus de solidarité et plus d’attention aux régions du monde ou les progrès restent mitigés. Nous devons examiner, sereinement, la carte des progrès et défis pour peaufiner nos stratégies et aller résolument vers une approche différente. Seule une approche différente peut changer le sort des populations des régions comme l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il insisté.
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