À quelques jours de la fête de Pâques, les habitants de M’Bahiakro vivent une situation difficile marquée par des coupures fréquentes d’électricité et une pénurie persistante de carburant, constate l’AIP.
Dans le département, les perturbations du réseau électrique sont devenues récurrentes. Ces pannes à répétition touchent tous les secteurs : administrations, entreprises, commerces, et foyers. De nombreux appareils électroménagers sont endommagés, et les activités quotidiennes tournent au ralenti.
À cette crise énergétique s’ajoute une autre difficulté : la rareté du carburant. Depuis plusieurs mois, les deux stations-service de la ville peinent à être régulièrement approvisionnées. L’une d’elles est souvent à sec pendant plusieurs jours, poussant automobilistes, transporteurs et usagers de motos ou tricycles à se ruer vers la seule station encore fonctionnelle. Résultat : de longues files d’attente et, très vite, une rupture de stock. Face à cette situation, le marché noir prend le relais, où le litre d’essence est vendu jusqu’à 1000 francs CFA.
Cette double pénurie tombe mal, surtout à l’approche de Pâques, période où la ville connaît une forte affluence. De nombreuses familles voyagent pour se retrouver dans des villages parfois éloignés, mais les difficultés de transport liées au manque de carburant pourraient perturber ces retrouvailles.
M’Bahiakro, qui compte trois sous-préfectures, ne dispose que de deux stations-service opérationnelles, un nombre insuffisant compte tenu des besoins de la population, surtout en cette période festive.
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