Au moins 16 personnes ont perdu la vie et près d'une centaine d'autres blessés dans l'attaque d'une église à Bangui.
Des échanges de tirs mardi à Bangui entre un groupe armé et les forces de sécurité intérieures ont fait au moins 16 morts et 96 blessées.
Les violences ont éclatées alors qu'un membre de la milice du "général" Force, a tenté de forcer un barrage des forces de sécurité intérieures (FSI) au niveau de la paroisse Notre Dame de Fatima.
Centrafrique: assaut contre les groupes armés
Les éléments des FSI ont ouvert le feu sur lui entraînant une riposte de ce groupe armé.
Selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) cité par l'AFP, c'est la tentative d'arrestation de cet homme appartenant à la milice du "général" Force est à l'origine des violences.
Des témoins ont aussi confirmé à la BBC que tout est parti de "l'interpellation d'un jeune soupçonné d'appartenir à un groupe armé devant la paroisse de Fatima".
Peu après son interpellation, ladite paroisse a été la cible tirs nourris.
Il était environ 10 heures ce 1er mai quand des tirs à balles réelles ont retentit à l'intérieur de l'église Notre Dame de Fatima tuant certains chrétiens dont l'abbé Albert Toungoumalet Baba.
Des manifestants en colère ont incendié la mosquée du 2ème arrondissement de Bangui et ont amené les corps sans vie de l'abbé Toungoumalet Baba ainsi que de trois autres membres de la Fraternité St-Joseph devant la résidence présidentielle.
"La Minusca a déployé des patrouilles pour sécuriser la zone et les autres points névralgiques de Bangui" indique Vladimir Monteiro, porte-parole Minusca.
Jusqu'à présent, aucune réaction officielle n'a été enregistrée après cette attaque qui intervient 3 semaines après l'opération "Souloula" lancée par les casques bleus de la Minusca et les FSI pour désarmer les groupes armés du PK 5.
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