Pour lui, l'arbitrage était "très difficile", confiant ne pas être content, mais ce sont des choses qu'il faut accepter et passer au futur. Après l'ouverture du score par Gustavo Sangaré (24'), l'attaquant camerounais Vincent Aboubakar égalise sur le coup d'un penalty par arbitrage vidéo "VAR".
Sur l'espace de jeu du terrain Aby Raoul, portant le maire de Marcory, l'on peut apercevoir des Camerounais comme des Burkinabè, arborant des drapeaux ou vêtements aux couleurs de leur patrie.
Anoumabo, ce petit village de la cité de Marcory, qui a vu éclore le mythique groupe ivoirien Magic System, compte d'ailleurs une forte communauté Burkinabè. Au "Maquis Burkina 1", une buvette, Bancé Abdoul, un Burkinabé fustige aussi l'arbitrage.
"L'arbitrage a un peu joué à notre défaveur, et je crois qu'on doit redoubler encore d'efforts", a-t-il affirmé. Les Étalons, pour espérer être dans le peloton de leur poule, devront gagner leur deux prochains matchs.
Jeanne d'Arc Paré, elle, se dit la "supportrice burkinabé de la diaspora". Cette dernière s'en prend au sélectionneur des Étalons qui, pour elle, a ignoré sur le banc de touche des athlètes de valeur comme "des statues", or le Burkina Faso veut la victoire.
Certains footballeurs burkinabè n'ont pas pu disputer ce match inaugural parce que déclarés positifs à la pandémie de la Covid-19. Pour étoffer leurs équipes, les différents entraîneurs ont sélectionné plus de joueurs que d'ordinaire.
Le Cameroun décroche trois points pour son premier mach avec un doublé de Vincent Aboubakar, qui a également marqué son deuxième but par penalty (45'+3'), prenant à contre-pied le portier burkinabé.
Djibril Bessa, vêtu aux couleurs du Cameroun, présent au terrain Aby Raoul, a dit dans un esprit fair play que "c'est un match de football, et le meilleur a gagné. Le Burkina Faso n'a (toutefois) pas démérité", seulement la chance a été du côté des Lions indomptables.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article