La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d'euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.
Organisée à Paris en partenariat avec la Banque mondiale et le PNUD, la conférence de la renaissance du Niger a rassemblé bailleurs internationaux et investisseurs étrangers pour financer le plan de développement économique et social (PDES) 2017-2021. Alors que le gouvernement tablait sur 17 milliards de dollars, c’est finalement 23 milliards qui ont été obtenu, dont 12,7 milliards par les bailleurs multilatéraux et bilatéraux.
Du coté des multilatéraux, c’est la Banque mondiale qui a été la plus généreuse avec 2,3 milliards de dollars annoncés en début de journée, somme réévaluée à 2,5 milliards lors de l’annonce finale, suivi de la Banque africaine de développement avec 1,2 milliards et l’Union européenne, à 1 milliard d’euro.
Le fonds saoudien a annoncé financer le PDES à hauteur de 200 millions de dollars, suivi du fonds OPEP à 100 millions et du fonds koweïtien à 75 millions. La CEN-SAD (Communauté des États sahélo-sahariens) s’est engagée à fournir 152 millions d’euros tandis que la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO) a promis 200 M USD. Le fonds de solidarité africain s’est engagé à hauteur de 106 milliards de francs CFA sur 5 ans (environ 160 millions d’euros).
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