Depuis ce lundi 9 avril 2018, se tient à Abidjan le 3e congrès régional africain contre la peine de mort. L’ouverture a eu lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères dans la commune du Plateau.
Il réunit des experts et acteurs du domaine venus de plusieurs pays d’Afrique et du monde. Lors du panel qui s’est tenu à cette occasion, la représentante spéciale et cheffe du bureau de liaison de l’Union Africaine en Côte d’Ivoire, Joséphine Charlotte Mayuma Kala, a déploré le fait que les pays africains peinent à ratifier la charte de l’UA interdisant la peine de mort.
Alors qu’il faut la ratification de quinze (15) pays africains pour que cette charte soit appliquée, jusqu’à ce jour, douze (12) pays ont l’ont fait. « Nous avons du pain sur la planche », a-t-elle regretté la lenteur des Etats africains a ratifié la charte. Pendant ce panel, la commissaire de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, Maya Sahli Fadel a présenté les stratégies de l’organisation pour obtenir l’abolition de la peine de mort sur le continent.
1 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (13:57 PM) Mme c'est un acte difficile à ratifier. Vous vous n'avez jamais eu un parent sorti de chez lui et ne plus en revenir par ce que poignarder pour rien par des individus.La plus grande démocratie les USA et l'Arabie Saoudite le sain siège de L'islam appliquent la peine de mort. Pourquoi eux?
Il y a des circonstances où l'on peut plaider pour le coupable ,mais lorsqu' on tue sans raisons,justice doit être rendu à la victime.
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